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Accompagner la dyslexie : le rôle clé du psychologue dans la réussite de l'enfant

Psychologue - Par Mélisande Grisvard, le 2 décembre 2025

17 min

Étant un trouble spécifique du langage écrit, la dyslexie est connue pour impacter profondément la confiance en soi, l'équilibre émotionnel ainsi que les relations sociales, en particulier chez l'enfant.

Face à ces différents enjeux, le psychologue peut jouer un rôle fondamental aux côtés de l'orthophoniste ainsi que des autres professionnels. L'accompagnement d'un psychologue peut permettre à un enfant dyslexique de retrouver une image plus positive de lui-même et l'aider à atteindre un certain épanouissement.

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Qu'est-ce que la dyslexie et comment se manifeste-t-elle ?

La dyslexie se définit comme un trouble développemental durable de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

Classée parmi les troubles spécifiques du langage écrit selon la Classification internationale des maladies (CIM), elle apparaît chez des enfants d'intelligence normale, qui bénéficient d'un enseignement adapté et d'un environnement socio-culturel favorable.

Ce trouble neurologique résulte d'un fonctionnement cérébral particulier qui affecte le traitement du langage écrit.

Les enfants dyslexiques présentent des difficultés significatives à automatiser les mécanismes nécessaires à la maîtrise de l'écrit. Ces obstacles persistent malgré un enseignement régulier et se manifestent par un retard d'au moins 18 mois par rapport aux autres élèves du même âge.

La dyslexie s'accompagne fréquemment de dysorthographie, qui touche l'orthographe, et peut être associée à d'autres troubles dys comme la dysgraphie ou la dyscalculie.

Les différents types de dyslexie chez l'enfant et l'adolescent

La compréhension du type de dyslexie permet d'adapter précisément la prise en charge. Nous distinguons 3 formes principales qui sont liées à un déficit particulier dans les voies d'apprentissage de la lecture.

La dyslexie phonologique constitue la forme la plus fréquente. Elle se caractérise par une difficulté à associer les lettres aux sons correspondants.

L'enfant peine à décoder les mots nouveaux ou peu familiers, commet des erreurs d'ordonnancement des lettres, inverse des syllabes ou confond des phonèmes proches. Cette forme résulte d'un déficit de la conscience phonologique, c'est-à-dire de la capacité à manipuler mentalement les sons de la langue.

Aussi appelée dyslexie lexicale, la dyslexie de surface représente environ 12% des cas. Elle affecte la reconnaissance visuelle des mots. L'enfant doit systématiquement déchiffrer laborieusement chaque mot, ce qui ralentit considérablement sa lecture.

Il présente des difficultés particulières avec les mots irréguliers, dont l'orthographe ne correspond pas à la prononciation attendue, comme "monsieur" ou "femme". La lecture reste lente et hésitante malgré les efforts fournis.

La dyslexie mixte combine les difficultés des 2 formes précédentes. Elle constitue la forme la plus sévère puisque l'enfant ne peut s'appuyer sur aucune des 2 voies d'apprentissage de la lecture. Cette combinaison rend l'accès au langage écrit particulièrement complexe et nécessite un accompagnement renforcé.

Les symptômes et signes révélateurs d'un trouble dyslexique

Les premiers signes de dyslexie peuvent apparaître dès la maternelle, bien avant l'apprentissage formel de la lecture. Les troubles persistants du langage oral, une pauvreté du vocabulaire, des difficultés à manipuler les sons ou à reconnaître les rimes constituent autant de signaux d'alerte précoces.

Une mauvaise orientation spatiale, un graphisme maladroit ou une instabilité psychomotrice peuvent aussi évoquer un risque de dyslexie.

À l'école primaire, les manifestations deviennent plus évidentes. L'enfant dyslexique lit lentement et de façon hachée, saute des mots ou des lignes, revient en arrière dans sa lecture. Il confond des lettres visuellement proches comme "b" et "d", ou phonétiquement similaires comme "p" et "b".

Les inversions de syllabes ("cri" lu "cir"), les omissions de lettres et les substitutions de mots sont fréquentes. L'écriture révèle de nombreuses fautes d'orthographe malgré la connaissance des règles, avec une orthographe phonétique qui transcrit ce que l'enfant entend.

L'enfant peut aussi manifester une fatigue importante lors des activités de lecture et d'écriture. Sa compréhension des textes reste limitée étant donné que toute son énergie se concentre sur le décodage des mots.

Cette surcharge cognitive laisse peu de ressources disponibles pour saisir le sens de ce qu'il lit. Ces troubles persistent généralement au collège et peuvent même se prolonger à l'âge adulte si aucune prise en charge adaptée n'est mise en place.

Pourquoi consulter un psychologue pour la dyslexie ?

Face aux difficultés rencontrées par l'enfant dyslexique, de nombreux parents consultent d'abord un orthophoniste. Cette démarche est nécessaire et constitue le socle de la rééducation. Elle s'avère toutefois insuffisante à elle seule.

La dyslexie représente un trouble complexe et multifacette qui nécessite une prise en charge impliquant plusieurs professionnels. Le psychologue apporte une dimension complémentaire indispensable en apaisant les répercussions émotionnelles et comportementales du trouble.

Le rôle du psychologue face aux troubles d'apprentissage

Le psychologue clinique ou le neuropsychologue intervient à plusieurs niveaux dans le parcours de l'enfant dyslexique. Il réalise d'abord un bilan psychométrique qui évalue les capacités intellectuelles de l'enfant.

Cette étape permet de confirmer que les difficultés de lecture résultant bien d'un trouble spécifique. Le bilan met aussi en évidence les points forts de l'enfant, sur lesquels s'appuyer pour compenser ses fragilités.

Le psychologue cognitif travaille sur les fonctions exécutives de l'enfant. Ces fonctions regroupent l'ensemble des processus mentaux qui permettent de planifier, organiser, inhiber les distractions et s'adapter à de nouvelles situations.

De nombreux enfants dyslexiques présentent des faiblesses dans ces domaines, qui compliquent encore davantage leurs apprentissages. Le psychologue comportementaliste peut proposer des stratégies pour améliorer l'organisation du travail scolaire, la gestion du temps et la planification des tâches.

Le psychologue coordonne aussi la prise en charge pluridisciplinaire. Il fait le lien entre l'orthophoniste qui travaille sur la rééducation de la lecture, l'ergothérapeute qui peut intervenir en cas de dysgraphie associée, l'école qui doit mettre en place des aménagements pédagogiques, et la famille qui accompagne l'enfant au quotidien.

Dyslexie et anxiété : comprendre le lien émotionnel

L'accompagnement psychologique s'avère d'autant plus important que la dyslexie génère fréquemment des troubles psycho-affectifs chez l'enfant. Face aux échecs répétés en lecture et en écriture, l'enfant développe une image négative de lui-même.

Il se perçoit comme "nul", "différent" ou "moins intelligent" que les autres, alors même que les enfants dyslexiques présentent généralement une intelligence normale, voire supérieure à la moyenne.

Cette perception erronée de ses capacités engendre une anxiété importante. L'enfant appréhende les situations de lecture, en particulier à voix haute devant la classe, qui deviennent une source de stress intense.

Cette anxiété de performance peut évoluer vers un véritable rejet de l'école et, dans les cas les plus sévères, vers une phobie scolaire. L'enfant développe alors des stratégies d'évitement, refuse de se rendre en classe ou manifeste des symptômes somatiques comme des maux de ventre ou des troubles du sommeil.

Le lien entre dyslexie et anxiété s'explique aussi par le décalage entre les efforts fournis et les résultats obtenus. L'enfant travaille davantage que ses camarades pour des résultats moindres, ce qui génère un sentiment d'injustice et de découragement.

Sans reconnaissance de ce surengagement, il peut développer une réelle souffrance émotionnelle difficile à déceler pour l'entourage, qui peut interpréter ses difficultés comme un manque de motivation ou de travail.

Comment le psychologue accompagne-t-il l'enfant dyslexique ?

L'intervention du psychologue pour enfant s'articule autour de 3 axes complémentaires qui visent à restaurer l'équilibre psychologique de l'enfant et à lui donner les moyens de s'épanouir malgré son trouble.

Renforcer l'estime de soi et l'image de l'enfant

Le premier axe consiste à travailler sur l'image que l'enfant a de lui-même. Étiqueté comme un élève "en difficulté", il développe une perception négative de son identité qui génère une véritable souffrance.

Le psychologue l'aide à prendre conscience que son intelligence reste intacte et que ses difficultés proviennent d'un fonctionnement cérébral particulier, non d'un défaut personnel.

Ce travail de renarcissisation passe par la mise en valeur des compétences préservées de l'enfant. Le psychologue identifie avec lui ses points forts, ses talents dans d'autres domaines que la lecture.

Il l'aide à comprendre que la dyslexie ne définit qu'une partie de sa personne et n'empêche nullement la réussite dans de nombreux domaines. De nombreuses personnalités célèbres ont connu la dyslexie tout en excellant dans leur domaine, ce qui démontre que ce trouble ne constitue pas un obstacle à l'accomplissement personnel.

Le psychologue travaille aussi sur la confiance en soi. À travers des exercices adaptés et un accompagnement bienveillant, il aide l'enfant à retrouver la conviction qu'il peut progresser et réussir.

Il déconstruit les croyances limitantes comme "je suis nul" ou "je n'y arriverai jamais" en s'appuyant sur des réussites et des progrès, même minimes. Cette reconstruction de l'estime de soi s'avère fondamentale pour la motivation et l'engagement de l'enfant dans sa rééducation.

Adapter le comportement au quotidien scolaire et social

Le deuxième axe concerne le rapport de l'enfant à l'école et aux autres. L'enfant dyslexique se sent différent de ses pairs, et cette perception pèse d'autant plus lourd que l'avis des camarades revêt une importance capitale à cet âge.

Même sans moqueries explicites, l'enfant ressent intuitivement que "quelque chose ne va pas" chez lui. Le psychologue humaniste ne nie pas cette différence, mais l'aide à la remettre à sa juste place.

Il ne suffit pas de dire à l'enfant que "tout le monde est différent" pour qu'il s'en convainque. Le psychologue utilise différentes techniques pour l'aider à accepter et à composer avec sa particularité.

À travers les jeux de rôle, il explore les réactions de l'enfant dans différents contextes sociaux et l'aide à développer des réponses adaptées. Il travaille sur la gestion des émotions, particulièrement la frustration et la colère qui peuvent surgir face aux difficultés répétées.

Le psychologue accompagne aussi l'enfant dans l'appropriation de sa sphère cognitive. L'objectif consiste à lui faire comprendre que son cerveau fonctionne différemment, mais pas moins bien que celui des autres enfants.

Cette compréhension permet à l'enfant de développer des stratégies de compensation adaptées à son fonctionnement particulier. Il apprend à identifier les situations qui lui posent problème et à mettre en place des solutions, comme l'utilisation d'outils numériques ou l'application de méthodes d'apprentissage multisensorielles.

Quels professionnels collaborent avec le psychologue ?

La prise en charge de la dyslexie repose sur une approche pluridisciplinaire où chaque professionnel apporte son expertise. Cette collaboration permet d'offrir à l'enfant un accompagnement qui répond à l'ensemble de ses besoins.

L'orthophoniste constitue le pilier central de la rééducation. Après avoir posé le diagnostic par un bilan orthophonique complet, il met en œuvre un programme de rééducation personnalisé.

Les séances visent à renforcer les compétences phonologiques, à développer les stratégies de lecture et à améliorer la reconnaissance visuelle des mots. La rééducation orthophonique s'étend généralement sur plusieurs années et nécessite un engagement régulier de l'enfant et de sa famille.

L'ergothérapeute intervient lorsque la dyslexie s'accompagne de dysgraphie, c'est-à-dire de difficultés d'écriture et de graphisme. Il travaille sur la coordination œil-main, propose des exercices graphiques adaptés et peut conseiller l'utilisation d'outils informatiques pour contourner les difficultés motrices.

Son accompagnement aide l'enfant à gagner en autonomie dans les gestes du quotidien et à mieux organiser son espace de travail. Le psychomotricien peut aussi être sollicité en cas de troubles psychomoteurs associés.

Il aide l'enfant à développer sa conscience corporelle, son orientation spatiale et temporelle, compétences essentielles pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Ses interventions visent à harmoniser les fonctions motrices et à réduire l'instabilité qui peut compliquer les apprentissages.

L'orthoptiste détecte et soulage les troubles de la perception visuelle qui peuvent accompagner la dyslexie. Il s'assure que les yeux se coordonnent correctement et que les mouvements oculaires permettent un balayage efficace du texte. Sa rééducation améliore les capacités visuo-attentionnelles nécessaires à une lecture fluide.

Le médecin traitant, le pédiatre ou le pédopsychiatre coordonne l'ensemble du parcours de soins. Il effectue les bilans nécessaires, oriente vers les professionnels adaptés et assure le suivi de l'enfant.

En cas de troubles psycho-affectifs importants, le pédopsychiatre peut proposer une prise en charge pour apaiser les éventuelles complications comme l'anxiété ou la dépression.

Les bienfaits d'un suivi psychologique adapté à la dyslexie

Un accompagnement psychologique précoce et adapté apporte de nombreux bénéfices qui dépassent largement le cadre des difficultés scolaires. Il contribue à prévenir les complications émotionnelles et comportementales qui peuvent marquer durablement la vie de l'enfant.

Le premier bénéfice concerne la santé mentale de l'enfant. En travaillant sur l'estime de soi et la gestion de l'anxiété, le psychologue prévient l'installation de troubles plus sévères comme la dépression, les troubles anxieux chroniques ou le décrochage scolaire.

L'enfant apprend à mieux comprendre son fonctionnement et à développer une attitude plus positive face à ses difficultés.

L'accompagnement psychologique améliore aussi les relations familiales. Désemparés face aux difficultés de leur enfant, les parents reçoivent des explications sur le trouble et des conseils pour mieux l'accompagner au quotidien.

Cette guidance parentale réduit les tensions et les incompréhensions qui peuvent s'installer au sein de la famille. Les parents apprennent à adapter leurs exigences et à valoriser les progrès plutôt que de se focaliser uniquement sur les difficultés.

Sur le plan scolaire, l'intervention du psychologue favorise une meilleure adaptation de l'enfant. En développant des stratégies de compensation et en renforçant sa motivation, il permet à l'enfant de s'investir davantage dans ses apprentissages malgré les obstacles. L'enfant devient acteur de sa prise en charge plutôt que de la subir passivement.

À plus long terme, le suivi psychologique contribue à l'insertion sociale et professionnelle future de l'adulte en devenir.

L'enfant qui a bénéficié d'un accompagnement adapté développe une meilleure connaissance de lui-même, une capacité à identifier et à contourner ses difficultés, et, surtout, la conviction qu'il peut réussir malgré son trouble. Ces compétences psychosociales s'avèrent précieuses tout au long de la vie.

Certains enfants dyslexiques présentent aussi un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité. La présence simultanée de ces 2 troubles amplifie les difficultés scolaires et nécessite une prise en charge encore plus coordonnée.

Le psychologue adapte alors son intervention pour tenir compte de cette complexité et travaille en lien étroit avec les autres professionnels pour proposer une stratégie adaptée à l'enfant.

Comment choisir un psychologue spécialisé en dyslexie ?

Le choix d'un psychologue adapté constitue une étape importante pour garantir la qualité de l'accompagnement. Nous vous conseillons notamment de privilégier un psychologue qui possède une certaine expertise dans les troubles de l'apprentissage.

Les formations en neuropsychologie, en psychologie cognitive ou en thérapies cognitivo-comportementales représentent un véritable atout. N'hésitez pas à vous renseigner sur son expérience auprès d'enfants dyslexiques et sur les méthodes qu'il utilise.

La qualité de la relation entre le psychologue et votre enfant s'avère fondamentale. Le premier entretien permet d'évaluer si le courant passe et si votre enfant se sent en confiance. Un bon psychologue sait adapter son approche à l'âge et à la personnalité de l'enfant, en utilisant des supports ludiques pour les plus jeunes ou des échanges plus directs pour les adolescents.

Il peut aussi être une bonne idée de vous assurer que le psychologue travaille en collaboration avec les autres professionnels qui suivent votre enfant. Un psychologue systémique qui conçoit la prise en charge de manière générale et qui communique régulièrement avec l'orthophoniste et l'école optimisera l'efficacité de l'accompagnement.

La localisation géographique compte aussi puisqu'un suivi régulier nécessite des déplacements fréquents. Certains professionnels proposent néanmoins des consultations en ligne, qui peuvent représenter une solution très pratique.

Avant de prendre rendez-vous avec un praticien, nous vous recommandons aussi de vous renseigner sur les modalités pratiques comme la fréquence des séances, la durée de l'accompagnement envisagé, le coût ainsi que les éventuelles possibilités de remboursement.

Certaines mutuelles prennent en charge une partie des consultations psychologiques, même si celles-ci ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. L'important reste toutefois de trouver un psychologue en qui vous et votre enfant avez confiance, et qui démontre une réelle compréhension des enjeux liés à la dyslexie.

Un accompagnement de qualité peut véritablement transformer le parcours de votre enfant et lui permettre de s'épanouir malgré ses difficultés. La dyslexie est un véritable défi pour l'enfant et sa famille mais une prise en charge précoce et pluridisciplinaire permet d'en limiter considérablement l'impact.

En travaillant sur l'estime de soi, la gestion émotionnelle et l'adaptation comportementale, il donne à l'enfant les outils psychologiques nécessaires pour faire face à ses difficultés et construire un avenir serein.

FAQ

Où faire un bilan pour la dyslexie ou dys ?

Pour faire un bilan de dyslexie, nous vous recommandons de consulter d'abord votre médecin traitant ou pédiatre qui pourra vous orienter vers un orthophoniste pour un bilan orthophonique, ou vers un centre de référence régional spécialisé dans les troubles du langage et des apprentissages (CRTLA) pour une évaluation pluridisciplinaire complète.

Quel est le trouble dys le plus grave ?

Il n'existe pas de trouble dys universellement considéré comme "le plus grave" car la sévérité dépend de nombreux facteurs individuels, bien que la dysphasie (trouble sévère du langage oral) et les formes multiples associant plusieurs troubles dys soient généralement considérées comme les plus complexes à prendre en charge.

Qui diagnostique la dyslexie ?

Le diagnostic de dyslexie est posé par un orthophoniste après un bilan orthophonique complet, ou dans le cadre d'un bilan diagnostique pluridisciplinaire coordonné par un médecin (médecin traitant, pédiatre, pédopsychiatre ou neuropédiatre) qui peut aussi faire appel à un neuropsychologue.