Sommaire
- 1Qu’est-ce que la médecine douce ?
- 2Pourquoi choisir la médecine douce dite complémentaire ?
- 3Quels sont les métiers de la médecine douce ?
- 4Quels sont les différents types de médecine douce ?
- 5Quelles sont les différentes pratiques de la médecine douce ou non conventionnelle ?
- 6Médecine douce : quelle prise en charge ?
- 7FAQ
Pourquoi les médecines douces sont-elles de plus en plus prisées ? De quoi s’agit-il exactement ? Quels sont les différents types de médecines naturelles ou complémentaires et leurs bienfaits ? Afin de vous aider à choisir le meilleur praticien selon vos besoins, nous allons tout vous expliquer sur les médecines douces.
Qu’est-ce que la médecine douce ?
La médecine douce est une médecine dite non-conventionnelle ou complémentaire. Il s’agit donc d’une pratique de la médecine qui diffère de la médecine conventionnelle ou traditionnelle qui repose sur la science et les médicaments.
La médecine complémentaire s’appuie davantage sur des pratiques thérapeutiques naturelles. Généralement, elle s’accompagne d’une véritable philosophie.
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Pourquoi choisir la médecine douce dite complémentaire ?
La médecine douce séduit de plus en plus de personnes, car elle adopte une approche holistique et ses bienfaits sont reconnus dans de nombreux domaines.
L’approche holistique de la médecine douce
La médecine non-conventionnelle ne se concentre pas uniquement sur les symptômes et les différentes méthodes pour les soulager. Elle prend en considération l’ensemble de l’être. Cela signifie que le corps dans sa globalité, mais aussi l’esprit et les émotions du sujet sont pris en compte pour établir un protocole adapté. C’est pourquoi, nous parlons plutôt de démarche holistique.
Par conséquent, la médecine complémentaire cherche à trouver les causes des maux et pas uniquement les conséquences qui peuvent en découler.
Or, nombreuses sont les personnes qui reprochent à la médecine traditionnelle son manque d’appréhension de l’humain. Ce sentiment se retrouve tout particulièrement chez les sujets souffrant de douleurs chroniques.
De plus, la médecine douce a non seulement pour but de soulager certains maux, mais aussi de les prévenir.
En outre, la médecine non-conventionnelle peut être un très bon complément à la médecine traditionnelle.
Quels sont les bienfaits de la médecine douce ?
La médecine douce permet d’agir sur de nombreux maux, comme :
- Le stress ;
- Les problèmes de sommeil ;
- Les douleurs chroniques ;
- L’arrêt du tabac ;
- La dépression ;
- Le diabète ;
- Les problèmes de poids ;
- Les maladies articulaires ;
- etc.
Quels sont les métiers de la médecine douce ?
La diversification des pratiques thérapeutiques non conventionnelles a créé un éventail de professions spécialisées. Les praticiens en médecine douce exercent dans des domaines variés, chacun nécessitant des formations spécifiques.
Un naturopathe accompagne ses patients vers une meilleure hygiène de vie grâce à un accompagnement naturel. L’hypnothérapeute utilise des techniques de suggestion pour aider à surmonter certains blocages psychologiques. Le réflexologue, quant à lui, stimule les zones réflexes du corps pour rétablir l’équilibre énergétique.
La reconnaissance par l’État varie selon les disciplines. Si certaines professions comme l’ostéopathie bénéficient d’un cadre légal établi, d’autres métiers émergents cherchent encore leur place dans le paysage médical français.
Quels sont les différents types de médecine douce ?
L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) recense plus de 400 pratiques relevant de la médecine douce. C’est certainement pour cela que nous parlons souvent des médecines douces, car la médecine non-conventionnelle englobe un très grand nombre de pratiques thérapeutiques.
Les professionnels de la médecine douce sont principalement :
- Les ostéopathes ;
- Les chiropracteurs ;
- Les hypnothérapeutes ;
- Les naturopathes ;
- Les homéopathes ;
- Les acupuncteurs ;
- Les lithothérapeutes ;
- Les aromathérapeutes ;
- Les kinésiologues ;
- Les phytothérapeutes ;
- Les praticiens en médecine chinoise ;
- Les relaxologues ;
- etc.
Quelles sont les différentes pratiques de la médecine douce ou non conventionnelle ?
Chaque type de médecine douce utilise ses propres pratiques. Toutefois, toutes les médecines complémentaires ont plusieurs points communs. Tout d’abord, elles adoptent une approche holistique, d’autre part, elles permettent au client de se reconnecter à lui-même et à son corps. De plus, aucun médicament n’est prescrit. Seules des recommandations naturelles peuvent être envisagées.
À titre d’exemples, nous pouvons citer :
- La sophrologie
- Le yoga
- La visualisation positive
- La relaxation
- La réflexologie plantaire
- La naturopathie
Nous vous proposons de voir chacune de ces pratiques de la médecine un peu plus en détail.
La sophrologie
La sophrologie est une pratique thérapeutique qui vise à la relaxation du sujet. L’objectif est de parvenir à un équilibre entre les ressentis du corps, les pensées et les émotions.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées par le sophrologue pour accompagner son client. Par exemple, il peut recourir à des exercices de concentration, de méditation ou encore de respiration dirigée.
La sophrologie est particulièrement indiquée pour remédier au stress et à l’anxiété, la préparation à l’accouchement ou améliorer le contrôle des émotions.
Le yoga
Le yoga est une pratique ancestrale. Aujourd’hui apparenté à une médecine douce, voire à une pratique sportive pour certains, il s’agit avant tout d’une philosophie de vie.
Les techniques de respiration et les postures pratiquées permettent de travailler tout le corps, mais aussi d’apaiser le mental.
C’est pourquoi le yoga permet d’apaiser le système nerveux. La pratique du yoga est également efficace pour rééquilibrer les fonctions vitales comme la circulation des fluides corporels, la digestion et l’élimination.
Les personnes qui pratiquent régulièrement le yoga observent une plus grande souplesse ainsi qu’un meilleur tonus musculaire.
La visualisation positive
La visualisation positive est une pratique répandue en médecine douce. Elle consiste à ancrer une image positive personnelle qui est bénéfique pour le client.
L’objectif de la visualisation positive est alors de venir agir directement sur la chimie du corps grâce aux émotions. En effet, il a été établi que chaque émotion produit des conséquences sur le corps. Cela vaut aussi bien pour le stress et la peur, que pour les émotions positives.
En venant installer une image positive au sein du cerveau du sujet, celui-ci va pouvoir s’y référer dès qu’il en éprouve le besoin pour revenir à une situation de bien-être.
La relaxation
La relaxation est une pratique commune à plusieurs médecines douces. Nous faisons notamment référence à la sophrologie, le yoga, l’aromathérapie ainsi que l’acupuncture.
Les exercices de relaxation sont régulièrement utilisés pour les préparations à l’accouchement ou la gestion du stress.
Elle est également indiquée pour la gestion des douleurs liées à un traitement ou une intervention chirurgicale lourde.
Outre la gestion des tensions, la relaxation permet aussi d’avoir un meilleur sommeil et une récupération plus rapide.
La réflexologie plantaire
La réflexologie plantaire est une pratique ancestrale qui remonterait au moins à 12 000 ans avant Jésus-Christ.
Cette pratique repose sur la stimulation d’un point précis du pied pour générer une réaction nerveuse jusqu’à la moelle épinière. Par réflexe, le corps envoie l’information à l’organe visé.
La réflexologie permet ainsi d’agir sur les organes tels que le foie, les reins ou encore la peau. Elle stimule les défenses immunitaires. Elle est aussi indiquée pour la gestion du stress.
La naturopathie
La naturopathie est définie par l’OMS comme un “ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques.”
La qualité de vie, la prévention des maladies et l’accompagnement pour soulager les différents maux passent principalement par l’alimentation. Mais la naturopathie a aussi recours aux plantes, à l’hydrothérapie, à la relaxation ou encore à l’aromathérapie.
La naturopathie a de nombreux bienfaits sur la fatigue, le stress, les migraines, les troubles digestifs, les allergies ainsi que les douleurs articulaires.
Médecine douce : quelle prise en charge ?
En principe, les consultations auprès d’un praticien de médecine douce ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. Toutefois, il existe de rares exceptions, lorsque la consultation est prévue dans un parcours de soins spécifique. Dans ce cas, la consultation est remboursée sur la même base que pour la consultation de votre médecin généraliste.
Cependant, certaines mutuelles et autres complémentaires santé proposent d’inclure un forfait médecines douces dans votre couverture. Vous disposez alors d’un montant annuel que vous pouvez utiliser pour consulter des praticiens de médecine complémentaire. Il faut seulement adresser la facture à l’organisme pour obtenir le remboursement.
FAQ
Quelle différence entre médecine conventionnelle et médecine douce ?
La médecine conventionnelle s’appuie sur des pratiques de soins validées scientifiquement et un diagnostic médical précis, avec des traitements standardisés remboursés par la Sécurité sociale. Les médecines douces utilisent des approches naturelles et personnalisées, sans validation scientifique systématique, et ne sont généralement pas prises en charge par l’Assurance maladie. Ces deux approches peuvent être complémentaires pour optimiser le bien-être des clients.
Les médecines alternatives ou parallèles sont-elles légales en France ?
La pratique des médecines douces reste tolérée en France mais n’est pas officiellement reconnue par l’Académie nationale de médecine, à l’exception de quatre disciplines : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie. Le contrôle des institutions publiques encadre strictement ces activités pour protéger les clients, avec une surveillance accrue des praticiens et de leurs communications sur les sites internet.
Comment choisir une mutuelle pour la médecine douce ?
Les remboursements des mutuelles varient selon les garanties choisies. La prise en charge peut couvrir entre 20€ et 50€ par séance, avec un nombre limité de rendez-vous annuels. Une comparaison attentive des forfaits proposés permet d’identifier les disciplines remboursées comme l’ostéopathie, l’acupuncture ou la naturopathie, et les plafonds de remboursement correspondants. Certaines complémentaires santé proposent des packages spécifiques médecines douces avec des garanties renforcées.
Est-ce que l’ostéopathie est une médecine douce ?
L’ostéopathie s’inscrit pleinement dans la catégorie des médecines douces par son approche manuelle non invasive. Cette discipline respecte l’équilibre naturel du corps à travers des manipulations précises et adaptées à chaque client. Un ostéopathe travaille sur la mobilité des tissus et des articulations sans recourir aux médicaments. Sa démarche thérapeutique englobe une vision globale du corps humain, prenant en compte aussi bien les aspects physiques que psychologiques du client.
Les techniques ostéopathiques privilégient la douceur et le respect des rythmes naturels du corps. Cette approche s’avère particulièrement adaptée pour les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées qui nécessitent des soins délicats.
Est-ce que le podologue est de la médecine douce ?
Le podologue exerce une profession paramédicale réglementée, distincte des médecines douces traditionnelles. En effet, ce professionnel de santé doit être titulaire d’un diplôme d’État et est inscrit à l’Ordre des pédicures-podologues. Toutefois, son approche non invasive et sa vision préventive de la santé partagent certains principes avec les médecines douces.
C’est pourquoi de nombreuses mutuelles incluent les consultations de podologie dans leurs forfaits médecines douces, bien que la Sécurité sociale ne les rembourse que dans des cas spécifiques comme le diabète. Le podologue combine ainsi l’expertise médicale conventionnelle avec une approche douce et naturelle du soin.