Typhen Ferry

MON APPROCHE

Elle s’articule selon deux axes : celui du processus et celui du contenu (cf. Irvin Yalom, l’Art de la Thérapie).

D’abord, l’axe du processus.

C’est l’axe de la relation entre le thérapeute et le patient : ce qui va se jouer dans la relation que nous allons tisser au fil des rendez-vous et échanges. L’idée est de considérer cette relation comme une possibilité et opportunité incroyable : celle d’une relation pouvant être analysée, décortiquée, observée, interrogée sans aucun enjeu autre que celui de débusquer l’invisible, et ainsi de permettre au patient (mais également à moi-même) de mieux se connaître.

En individuel, c’est la relation entre vous et moi qui sera le support de cette partie de notre exploration. En groupe, l’intérêt est multiplié : le groupe est une reproduction ou un laboratoire de notre rapport au monde. Le groupe, c’est le monde. Avec cet avantage précieux permis par la thérapie : celui de pouvoir mettre en mots, en observation et en travail ce qui se joue dans la relation à nous-même et aux autres.

Ensuite, l’axe du contenu.

C’est l’axe peut-être plus connu du cheminement classique de la thérapie. C’est celui où l’on part à la rencontre du passé, de l’histoire, des origines. C’est celui où l’on s’attache à décortiquer la construction du patient, ses croyances, ses fonctionnements. C’est celui où l’on amène le patient à mieux cerner d’où il vient et ce qui tisse les fils de sa toile.

LE PSYCHORAME MORENIEN

Le psychodrame morénien est ma méthode thérapeutique principale. Le psychodrame privilégie la mise en scène, en mouvement et en jeu. Thérapie par le rôle, théâtre thérapeutique, mise en action du corps sont autant de termes parfois mobilisés pour désigner le psychodrame morénien et ses rouages.  

Le principe est finalement simple : permettre, par une représentation scénique spontanée, d'explorer, d'essayer, de poser un autre regard sur une réalité, d'exprimer ce qui est ressenti. "Trouver une réponse nouvelle à une situation ancienne", c'est ainsi que Jacob Levy Moreno (1892-1974), fondateur de cet outil extraordinaire, exprimer l'objectif d'un travail thérapeutique psychodramatique.

"Spontanéité" est un des termes centraux d'un travail psychodramatique. Par des propositions de jeu et/ou de représentation, c'est cette spontanéité créative que je vais vous proposer de contacter et de libérer. 

Le psychodrame morénien se pratique initialement en groupe. Néanmoins, si la thérapie de groupe est clairement un puissant moteur d'introspection et de changement, il n'en demeure pas moins qu'un cadre inter-individuel (thérapeute - patient) peut parfois être davantage approprié. Au fil des années, les psychodramatistes ont donc inventé (et ne cessent de le faire) des outils adaptés à un accompagnement individuel. 

MON CADRE

Pour vous permettre d’explorer, j’ai à coeur de mettre en place un cadre sécurisant. Ecoute, absence de jugement, respect de votre rythme, absence de conseils et confidentialité sont autant de fondamentaux qui guident ma manière de vous accueillir au sein de cet espace.

Les piliers de ma pratique sont :

1 - la formation : je continue à me former en permanence à d’autres approches et propositions ;

2 - la supervision : je dispose d’un espace de supervision pour me permettre d’analyser ma pratique ;

3 - un suivi individuel : je poursuis moi-même un travail d’exploration et d’analyse, en groupe et en individuel ;

4 - l’intelligence collective : j’échange avec mes pair.es afin d’ouvrir ma vision et mes propositions.