Ariane Aladjemoff

Après la naissance de mon fils, je décide d'opérer une reconversion professionnelle, je travaillais dans une agence de presse et de communication, et j'étais presque tout le temps en mission à l'étranger.
Je savais que ce serait dans le domaine de la relation d'aide et après avoir examiné différentes options je me décide pour un master en Sophrologie Caycédienne.
La sophrologie était très peu connue à cette époque.
Je commence à pratiquer dès l'obtention de mon diplôme en 2005.
Je reste curieuse des nouvelles méthodes de thérapies brèves surtout celles qui nous viennent des Etats-Unis, car ils sont extremement novateurs et surtout très aplliqués. Pas de blabla et des résultats tangibles, pas je vais mieux, mais je n'ai plus peur de l'eau, ou du sang, ou je reprends mon travail, j'ai de nouveau envie de m'occuper de mon fils, de ma maison, etc.
C 'est comme cela que je découre l'EFT, directement avec son fondateur gary Craig.
Je me forme pendant 2 ans et obtiens les deux niveaux de certifications .
La clientèle que j'avais était un mélange de français et de grecs.
J'avais pas mal de personnes qui souffraient de dépression, de crises de panique, de phobies ou qui souffraient d'anxiété en permanence.
Tous étaient profondément impactés au quotidien par leurs conditions.
J'ai rapidement fait des thérapies où selon les besoins j'injectais des méthodes de sophrologie, mais la thérapie principale, est rapidement devenue l'EFT clinique.
Les résultats étaient beaucoup plus rapides, plus tangibles.
Les accompagnements duraient entre 2 à 6 mois, c'était plus long pour certaines dépressions, surtout celles qui étaient récidivantes.
J'ai eu également des personnes victimes d'abus sexuels, et la aussi pour l'une d'entre elle, cela a duré plus longtemps, c'était le plus long de tous les acompagnements que j'ai fait, il a duré 10 mois, à raison d'une fois par semaine.
L'EFT clinique est encore très peu connue en France, alors que de nombreuses études scientifiques en font état.
J'ai appris qu'à l'hôpital de Calais, il y a des médecins et des infirmières qui se forment à l'EFT.
Jusqu'en 2020, 80 pc de ma clientèle était en présentiel.
L'arrivée du Covid a rebattu les cartes, je ne travaillais que très peu, surtout au début et j'en ai profité pour rajouter des connaissances purement scientifiques, en m'inscrivant sur la platefrorme Coursera, où j'ai suivi un cours dispensé par l'Université de Chicago, qui s'intitulait Neurobiologie de la vie quotidienne .
Approcher le comportement humain par sa biologie, essentiellement sur son cerveau, m'a énormément intéressée, et est venu compléter mes connaissances sous un prisme nouveau.
Les troubles anxieux vus non plus en fonction de condtionnements dus au contexte familiale mais observés sous un angle, physiologique et anatomique. 
En 2023, j'ai,rajouté encore une corde à mon arc, avec une certification qui lorsque  je le juge nécessaire, donne la possibilité à la personne de se reconnecter avec les blesssures de l'enfant intérieur.
Ce sont des cas, ou les souvenirs conscients ont du mal à émerger. 
Et donc cette spécialisation se nomme EFT Reimprinting using EFT.
Je dis officiellement, car je m'étais formée seule, grâce aux livres de Karl Dawson, fondateur de la méthode.
Je suis donc spécialisée, dans les crises de panique, le dépressions, les phobies, le TAG, et le stress post-traumatique simple.
Ma façon de travailler est lors de la première séance de mettre en évidence les causes, à l'origine de l'état dans lequel se trouvent les personnes.
Ensuite grâce aux différentes techniques, principalement l'EFT, nous, diminuons l'impact émotionnel d'expériences passées douloureuses.
L'impact est non seulement mental, il est également physique.
On sait très bien aujourd'hui qu'un traumatisme s'imprime aussi dans le corps.
Les personnes le sentent et le décrivent je me sens triste à 8 /10 et je ressens une boule dans la gorge ou une sensation d'étau au niveau des tempes.
Les rondes d'EFT clinique permettent en quelques minustes d'effacer les traces encore d'émotions présentes des décennies plus tard après que l'expérience ait eu lieu.
Le souvenir de la situation  reste mais n'est plus associé à une quelconque émotion , souvent les personnes me disent, c'est flou ou c'est comme si j'étrais détachée de la scène, ou encore c'est comme un film.
Chaque séance débute par une vérification, les scènes travaillées précedemment.
 Continuent -elles à ne plus rien évoquer émotionnellemt?.
Je suis le miroir de la personne, je tapote en même temps qu'elle, et je lui suggère les phrase à énoncer, en lui précisant, et c'est un point essentiel, de ne répéter que si c'est juste pour elles.
Sinon elles me corrigent sur un point et nous continuons.
Dès que le travail sur les émotions reliées aux situations impactantes est achevé, nous travaillons sur les croyances limitantes que ces situations ont induites.
Par exemple: l'enfant était maltraité par sa mère qui elle aussi était sujette aux crises de panique.
Quand les scènes de maltraitance ont été traitées( j'en profite pour dire que ce n'est pas la peine de toutes les adresser,) après 6/8 scènes les autres perdent de leur impact, nous travaillons et c'est très rapide sur les croyances dites limitantes, que la personne a tiré de toutes ces expériences.
Donc quand émotionnellement la personne est libérée des émotions lourdes liées aux scènes avec sa mère, la personne est ouverte à percevoir la réaté sous un angle nouveau.
Je lui suggère un nouveau point de vue, et si cela fait écho, elle l'adopte.
Ensuite nous ancrons cette nouvelle croyance avec des méthodes d'EFT, mais aussi de sophro.
Par exemple elle avait peut-être conclu qu'elle ne méritait pas d'être,aimée, et que c'est dangereux de montrer ce que l'on ressent, ce qui l'a coupé de ces émotions pendant une grande partie de sa vie.
C'est un facteur de dépression de ne plus être en contact  avec ce que l'on ressent.
Avec certaines personnes je donne la possibilité de me joindre sur WhatsApp, surtout pour les crises de panique, car avec l'expérience je me suis rendu compte qu'un soutien entre les séances est essentiel.
Je réponds dans la demi-journée, soit par vocal soit par vidéo, soit en en appelant la personne en visio.
Au début j'envoie également des petites vidéos après la séance, pour guider la personne dans un travail, elle saura quoi faire et quoi dire, de 3/4 minutes quelques fois dans la journée quant elle en ressent le besoin.
C'est surtout valable les deux ou trois premières séances.