ostéopathie jambes enfant cabinet

Ostéopathie définition

Histoire de l’Ostéopathie

Considérée comme une médecine complémentaire, elle est la suite logique de la médecine traditionnelle, tradimédecine, reboutage, manipulations et thérapies manuelles qui ont existé de tout temps et dans toutes les cultures.

Hippocrate (460 – 370 avant notre ère), puis Claude Galien (131-202 de notre ère) ont préconisé les mobilisations rachidiennes dans le traitement des scolioses et autres déformations du rachis.

Avicenne (980-1037), célèbre médecin arabe, puis plus près de nous Ambroise Paré (1510-1590) ont eu recours aux “manipulations” .Mais, au cours du XVIIIème siècle, la médecine manuelle a été abandonné aux rebouteux, afin de différencier «la médecine des foires» et la médecine officielle.

Au XIXème siècle, la médecine s’intéresse à nouveau à la médecine manuelle. Wharton Hood en 1871 publie un article sur les rebouteux dans The Lancet. En 1874, première publication d’un concept élaboré par Andrew Taylor Still (1828-1917) à propos du maintien nécessaire d’ une fonction normale du système musculo-squelettique pour la «bonne santé générale». Ce médecin américain de la fin du XIXème siècle a proposé le nom d’ostéopathie formé de deux racines grecques : osteon (os,structure) et pathos (souffrance).

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Histoire de l’Ostéopathie

Considérée comme une médecine complémentaire, elle est la suite logique de la médecine traditionnelle, tradimédecine, reboutage, manipulations et thérapies manuelles qui ont existé de tout temps et dans toutes les cultures.

Hippocrate (460 – 370 avant notre ère), puis Claude Galien (131-202 de notre ère) ont préconisé les mobilisations rachidiennes dans le traitement des scolioses et autres déformations du rachis.

Avicenne (980-1037), célèbre médecin arabe, puis plus près de nous Ambroise Paré (1510-1590) ont eu recours aux “manipulations” .Mais, au cours du XVIIIème siècle, la médecine manuelle a été abandonné aux rebouteux, afin de différencier «la médecine des foires» et la médecine officielle.

Au XIXème siècle, la médecine s’intéresse à nouveau à la médecine manuelle. Wharton Hood en 1871 publie un article sur les rebouteux dans The Lancet. En 1874, première publication d’un concept élaboré par Andrew Taylor Still (1828-1917) à propos du maintien nécessaire d’ une fonction normale du système musculo-squelettique pour la «bonne santé générale». Ce médecin américain de la fin du XIXème siècle a proposé le nom d’ostéopathie formé de deux racines grecques : osteon (os,structure) et pathos (souffrance).

Quelle est la définition de l’ostéopathie ?

Ce n’est pas une technique de massage, une médecine parallèle ou une cure miraculeuse. C’est une thérapie manuelle s’intégrant dans la médecine classique et utilisant les connaissances les plus récentes en anatomie, physiologie, biomécanique et neurologie.

Elle recherche la mobilité articulaire, tissulaire, liquidienne, un «entretien» de l’outil corporel le plus analytique possible, un modelage manuel, un«réglage», au plus près, de la mobilité articulaire et tissulaire. Le but de l’intervention thérapeutique en ostéopathie est de rééquilibrer certains dysfonctionnements somatiques touchant la micromobilité des tissus du corps qui peuvent entraîner des troubles fonctionnels . Le principe de base est l’unité tissulaire du corps tout entier.

Prenons l’exemple d’un raccourcissement tendineux induisant une tension qui diffuse d’une extrémité du corps à l’autre par le jeu des fibres tendineuses, musculaires et de la peau. La mobilité articulaire est indispensable (“le mouvement c’est la vie”), ce qui implique l’accent mis à limiter les points d’arrêt (immobilité articulaire du fait de l’impaction due à une chute par exemple), ou points d’appui permanents, susceptibles d’entraîner le point de départ d’une attitude scoliotique (sacrum impacté entre les deux sacro iliaques).

Qu’est-ce que les dysfonctions somatiques ?

Définition de la dysfonction somatique

La recherche des déséquilibres de tension tissulaire (peau, ligaments, tendons, membranes de recouvrement), normalement symétriques comme les haubans d’un mât permet de faire un diagnostic de “dysfonctions somatiques” qui peuvent entraîner des troubles fonctionnels et ainsi perturber l’état de santé général.

Le dysfonctionnement somatique signifie « dégradation ou altération fonctionnelle des éléments constitutifs de la trame corporelle» (définition OMS) soit squelettiques, articulaires, myofasciales ainsi que des éléments vasculaires, lymphatiques et nerveux en rapport avec celles-ci. C’est donc une fonction altérée des composantes associées au système somatique ( la structure du corps).Elle se traduit par une perte de dynamique, de mobilité, une restriction de mobilité: une variation de l’étirement possible normalement perçu dans l’état sain.

Quels sont les différents types de dysfonctionnement somatiques ?

  • On classe ces dysfonctions selon les tissus impliqués : osseux, articulaires, ligamentaires, membraneux, fasciaux, musculaires, viscéraux, vasculaires.
  • Les dysfonctions sont classées aussi selon l’étiologie : physiologique (qui se produit dans les amplitudes normales du mouvement), traumatique (par suite de forces exogènes brutales ou de façon chronique), à distance (par une réponse à une dysfonctions venant d’autres parties du corps).
  • On les classe également selon le mouvement impliqué : en flexion, en extension, en rotation, en glissement, en torsion . Ou encore selon la chronologie d’apparition: on les dira primaires (une seule, à l’origine), ou secondaires (c’est une conséquence ou une compensation à distance).

Ostéopathie : La répartition des forces de tension

Le fait de parler de dysfonctions et de «déformations» à propos de caractéristiques morphologiques indique une référence par rapport à une norme morphologique idéale. Or, l’appareil locomoteur est assimilable à une structure dite «tenségritaire». La tenségrité, concept architectural , introduit par Richard Biuckminster Fuller en 1949, se caractérise par la faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent .

Si l’on accepte la comparaison avec une construction architecturale lors d’un séisme c’est la combinaison d’un aléa (le tremblement de terre) et d’une vulnérabilité (la façon dont les bâtiments vont répondre) qui est déterminante.

L’édifice bien conçu va lui aussi se tordre, mais ses murs et ses dalles ne vont pas s’écrouler. Il faut garder la structure intacte mais avoir de la «ductilité» (= souplesse).

La construction doit pouvoir se déformer sans rompre. Le séisme, l’ «incident» n’est pas une question de charge, mais de dynamique. Du mouvement en somme, ce qui n’est pas la simple solidité, mais la capacité du «bâti» à bouger sans tomber, à amortir.

L’image architecturale la plus connue est celle où les câbles font office de tendeurs quand les efforts sont uniquement en tension : ce jouet qui reprend systématiquement sa forme quelque soit la déformation induite. Il n’y a aucun contact entre les tiges rigides. La tension des éléments élastiques reliant les tiges restaure la forme d’origine après toute déformation exogène.

Nous comparerons cet état des matériaux à l’amortissement des pressions subies par un corps d’enfant, en pleine ossification. La pesanteur, le poids de l’enfant, les tensions surajoutées en cas de muscles spastiques, la faiblesse des antagonistes aux muscles spastiques, les tractions tissulaires dues aux raccourcissements (tissulaires, tendineux) du fait de positions et postures gardées trop longtemps.

L’évaluation des dysfonctions : le temps du diagnostic ostéopathique

Grâce à son unique «outil» d’intervention, sa main, l’ostéopathe fera un diagnostic fin, précis des zones de restriction, des zones de tensions, des ralentissements et des stagnations de toutes les parties du corps, dans sa globalité.

Il sera guidé par le concept d’unité tissulaire unissant crâne et sacrum :

  • en tension,
  • relâchée,
  • symétrique.

Par la charnière crânio cervicale :

  • libre,
  • compactée

La colonne vertébrale :

  • mobile dans toutes ses axes de liberté,
  • fixée,
  • impactée.

La continuité des tensions du fait de la continuité des fibres ligamentaires, musculaires, membraneuses. Ses mobilisations (appuis, allongements, étirements) ne viendront qu’ensuite, dans le sens des libertés tissulaires permises par la physiologie.

La palpation précise et éduquée permet de noter les conséquences des «micro traumatismes» qui, à long terme, s’additionnent, s’adaptent les uns aux autres dans un environnement donné. La globalité du retentissement d’une dysfonction et l’auto- compensation possible jusqu’à un certain point sont l’objet d’une évaluation et de ré évaluations tout au long du déroulement du programme thérapeutique.

Non pas le traitement d’une région (un coude, un genou), mais l’ensemble du corps de l’enfant, soumis à la pesanteur et aux déséquilibres entraînés par les informations différentes (reçues de chacun de ses hémicorps, dans le cas d’une hémiplégie par exemple).

L’ostéopathie utilise la palpation comme outil de test puis de vérification de l’action thérapeutique réalisée. Elle est développée par un toucher calme, lent, précis, se fondant sur une interprétation de ce qui est ressenti (“ça tire, c’est mou, c’est froid, c’est chaud, c’est immobile, ça se laisse étirer»). Et sur une connaissance approfondie de l’anatomie. C’est une « palpation active », qui permet d’apprécier la souplesse et la mobilité.

Elle est «travaillée» comme un musicien travaille sa sensibilité fine (intensité de pression, durée de l’appui, temps de latence avant d’avoir le résultat attendu). Tel un violoniste testant sur sa balance de cuisine les différents niveau de pression de la pulpe de ses doigts qui feront varier les sons produits. Sachant que le son émis change en fonction de la pression, la palpation s’apprend.

Tout d’abord avec l’aide de la vue, puis sans repère visuel avec l’aide d’un tiers qui vérifie la pression exercée en fonction de la durée, la palpation s’affine. Les techniques d’intervention se font dans les limites de la physiologie, ce qui signifie suivre le concept de « barrière ostéo-articulaire », ou barrière physiologique de l’articulation.

Entre la barrière des tissus mous et la barrière ostéo-articulaire se trouve la résilience tissulaire et une qualité de ressort dans les structures anatomiques impliquées. Le but est d’accumuler les mouvements de l’articulation, avant la barrière physiologique, afin que cette accumulation amène à un resserrement des tensions, sans aller au-delà de la barrière ostéo-articulaire (ou barrière physiologique de l’amplitude articulaire).

Un mouvement d’impulsion de faible amplitude utilise les concepts de qualité du ressort et de résilience des tissus. L’impulsion utilisée demande moins de force et moins d’amplitude que la haute vélocité utilisée par exemple par les chiropracteurs. Elle est dictée par la réponse du tissu. Le praticien va désengager, par une action inverse à la tension perçue, en tractions légères, douces, en relation avec la respiration.

Il re-test afin de s’assurer de la mobilité des fascias de recouvrement qui gardent l’empreinte des compressions ou étirements reçus (tel un tissu cicatriciel). Sinon, ils génèrent des restrictions sur les tissus qu’ils englobent (os, muscles, viscères). Cet examen palpatoire précis va apprécier les modifications musculaires ou tendineuses apparues au voisinage de l’étage vertébral, de l’articulation ou de la suture perturbée.

C’est un temps exploratoire qui mesure les contraintes tissulaires : dans la palpation thérapeutique, la sensation change en fonction de l’appui : plan par plan.

L’action : le temps thérapeutique en ostéopathie neuropédiatrique

Le temps thérapeutique en ostéopathie neuropédiatrique est destiné à rétablir la mobilité, en inversant les tensions, aidé en cela par la respiration générale et la participation active et éveillée de l’enfant.

Les différentes techniques (tissulaires, ostéo- articulaires) visent la structure musculo-squelettique, mais également viscérale et les membranes de recouvrement (péritoine par exemple), la circulation liquidienne (sanguine, lymphatique entre autres).

Par une action sur le jeu de tensions, d’insertions, de blocages tissulaires ayant pour conséquence une stagnation, une accumulation, on peut interrompre un cycle d’otites chroniques ou de constipation, les douleurs de type migraineux.